Je viens de faire un bref séjour à Lille et son agglomération . Comme à mon habitude en plus d'arpenter les rues de la ville, j'ai arpenté ses musées en compagnie de mon fils, plaisir à nul autre comparable ou peu s'en faut.
Successivement le palais des beaux arts à Lille puis le LaM musée d'art moderne à Villeneuve d'Ascq et enfin le musée La Piscine à Roubaix.
L'extraordinaire profusion d'oeuvres rend difficile de toutes les retenir, d'où le petit jeu qui consiste pour chaque salle à ne retenir qu'une œuvre, celle que nous aimerions emporter.
Si je me souviens bien, ce qui n'est pas sûr, puisqu' il me semble que les cellules de mon cerveau ont la fâcheuse habitude, depuis quelques temps, de s'écouler par mon nez, le froid n'étant pas seul en cause dans ce phénomène, voici ces œuvres qui j'espère embellirons votre journée.
Je crois que mon fils a "emporté" du palais des beaux arts de Lille « le dénombrement de Bethléem » de Pieter Bruegel le jeune.
Moi « la nativité » de Philippe de champaigne .
Du laM je ne me souviens plus très bien des oeuvres sélectionnées par mon fils. Il n'a certainement pas choisi une œuvre de la collection d'art contemporain ni d'art brut mais une œuvre d'art moderne. Disons, il me le confirmera ou me démentira, " Figure le soir " de paul Klee
bien qu'il me semble que ses préférences soient allées plutôt à « Maternité » de Modigliani,
Quant à moi, amoureux de l'art brut j'ai choisi non pas les fusils de Robillard
mais de Carlo Zinelli « grande figure verde e giallo machina e figure »,
atavisme italien sans doute.
Au musée la Piscine j'ai choisi une sculpture de Théodore Rivière « Attila et sa horde »,
re-atavisme à partir de mon nom ( Latina, Attila).
A mon fils j' attribue « chat mangeant dans son écuelle » de Rembrandt Bugatti, connaissant son peu d' affinité pour la gente canine et en hommage à Lili, notre petite chatte récemment décédée.
Comme il est impossible de tenir ce pari, très peu pascalien puisque perdant, trop d'oeuvres étant laissées de côté, voici hors concours les sculptures du parc du LaM. D'abord le poétique et aérien mobile de calder,
Puis les trois personnages de Dodeigne, perdu ce jour-là dans la bruine
enfin le Picasso, papillon prêt à s'envoler " Femme aux bras écartés".
Splendid, isn't it !
Sans les arts la vie vaut-elle la peine d'être vécue ?
Oui, mais elle est moins belle !
En suivant ce lien vous avez toutes les explications concernant le cerveau de Putnam, parce que la raison, la philosophie, la science nous rendent aussi avec les arts la vie plus belle :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cerveau_dans_une_cuve
Alors qu'aujourd'hui, il pleut à verse sur Nice !