Le relatif recul du revenu des classes moyennes occidentales, le visage effrayant que donne de l' Islam les islamistes et le sentiment d' insécurité sont les chevaux de batailles des politiciens populistes
D'où vient ce malaise dans les sociétés des pays développés dont j' ai déjà parlé dans de précédents articles notamment :
On comprend qu' il s' enracine dans la croissance des inégalités et dans l' inquiétude concernant leur culture face au visage rébarbatif que montre l' Islam dans le monde. Comme la mauvaise monnaie chasse la bonne, la mauvaise image donnée de l' islam par les islamistes chasse la belle image donnée par le soufisme de cette même religion
voir : http://http://latina.jeanpierre.perso.neuf.fr/page9.html#pongtong2
Une des manifestations de ce malaise est le populisme dont la technostructure politico-médiatico- intellectuelle refuse de reconnaître qu' il prend racine dans un bon sens populaire trop dénigré, par méfiance du peuple toujours vu par cette classe comme une bête féroce, - qu' il est parfois, exaspéré par le refus de le prendre en considération :
http://www.autruchement-dit.com/2016/01/bon-sens-populaire-ou-populisme-hommage-a-magyd-cherfi.html
Mais il y a aussi ce sentiment prévalent que la mondialisation a créé une classe de gagnants et une classe de perdants.
Une étude de Branko Milanovic, professeur à l’Université de New-York, montre les conséquences de la mondialisation sur les différentes classes de populations à l’échelle mondiale. Cette étude porte sur la répartition des revenus par centiles — un centile représente les 1% de la population disposant d' une identique tranche de revenu — et sur leur évolution dans le temps, depuis 1988 jusqu’à présent.
Mais un dessin vaut mieux qu' un long discours